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Dernières aventures...
J'aurais dû ! J'aurais dû dire à l'anesthésiste de compétition (il n'a même pas pris ma tension, ni écouté le cœur !) qui m'a reçue avant cette fichue opération que je supportais mal les anxiolytiques ! J'aurais dû lui dire qu'ils avaient pour effet de me priver de toute réaction lucide sans pour autant diminuer d'un iota le stress ou l'angoisse ! Bien au contraire...
Je me suis donc retrouvée, vendredi dernier à 7 h 30 du matin, allongée sur le billard, les bras en croix, avec d'un côté le tensiomètre et l'électrocardiogramme et de l'autre une perfusion. Heureusement nous n'étions pas le vendredi saint, sinon j'aurais eu des doutes quant aux intentions du chirurgien ! Question confort et relaxation, il y a mieux !
Je vous épargne la suite des préparatifs aussi chaleureux que la banquise, ils n'ont qu'un intérêt limité. Et puis l'anesthésiste est arrivé... Bien sûr que j'étais stressée ! Comme la plupart des personnes dans la même situation, non ? Stressée mais prête pour la locorégionale prévue. Sauf que, la dose d'anxiolytique injectée pour me "calmer", m'a assommée au point que j'avais du mal à comprendre les propos de l'infirmière... Malgré tout, anesthésie fut faite. Mal ! Quand le chirurgien a commencé son œuvre, ma jambe était encore sensible ! Et c'est là que le "cauchemar" a commencé...
L'anesthésiste est revenu, bien sûr ! Entre ses injonctions et celles de l'infirmière que mon esprit embrumé ne parvenait pas à saisir, le tensiomètre qui coupait la circulation de mon bras, j'ai cru un moment que j'étais dans une chambre de torture... l'horreur !
Je me suis réveillée deux heures plus tard, en salle de réveil, près d'une infirmière qui m'a annoncé qu'on allait me ramener dans ma chambre, que finalement j'avais eu droit à une anesthésie générale parce que je bougeais trop !
Je suis rentrée chez moi le soir même, comme prévu, ravie de quitter la clinique mais je crois que le soir venu, je ne me suis jamais endormie aussi tôt et aussi vite !
Ca, c'était vendredi dernier et étant donné la dose de cochonneries diverses et variées que l'on m'a injectées, je commence tout juste à me sentir mieux !
Je pense que lors de la visite de contrôle je ne me priverai pas d'exprimer avec calme et sérénité mais fermeté le fond de ma pensée !
Ceci dit, le chirurgien, lui, a fait du bon travail !
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Commentaires
C'était couru d'avance, compte tenu de tes appréhensions. Moi, il suffit que je monte dans un ascenseur pour qu'il tombe en panne.
Bon rétablissement
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Mercredi 10 Mai 2017 à 10:46
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6PanglossMardi 9 Mai 2017 à 20:56C'es le principal. Ainsi vous étiez trop agitée ? Les artistes, c'est toujours comme ça
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Mercredi 10 Mai 2017 à 10:39
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Tu es rentrée le soir même ? Même pas en observation pendant quelques heures ?? Incroyable...
Rétablis-toi bien.
Bisous.
Opérée le matin, je suis sortie vers 17 heures après le visite du chirurgien. Bien contente quand même ! L'ambulatoire est de plus en plus pratiqué, y compris pour des interventions plus lourdes. Mais ils sont gentils, ils appellent le lendemain matin pour voir si tout va bien !