Voici l'histoire vraie d'un homme qui était allergique aux roses. Gravement allergique, comme on peut l'être aux arachides ou au venin de guêpes et ce, depuis l'enfance.

Cet enfant grandit donc loin de toute rose, devint un charmant jeune homme et rencontra un jour la femme de sa vie. Il l'épousa mais mis comme condition qu'elle n'achète jamais de roses pour leur appartement.

Or, la jeune femme adorait les roses ! Un soir en rentrant du travail, il aperçut, trônant sur le guéridon de l'entrée un superbe et volumineux bouquet de roses ! Le résultat ne se fit pas attendre : choc anaphylactique, SAMU, hôpital.

Quand, tiré d'affaire, il ouvrit les yeux, son épouse était penchée sur lui, inquiète et  soulagée à la fois.

Il parvint à murmurer : " mais qu'est-ce qui t'as pris ? Tu le savais pourtant" ! Tu as voulu me tuer ????

"Mais mon chéri, les roses, elles sont fausses ! Ce sont des roses en tissu " !!!

Quand le conducteur d'une voiture s'est arrêté à notre hauteur à ma copine et à moi pour nous demander si nous connaissions le "gros bout" de Pimbouss sur Charente, nous avons cru qu'il se moquait de nous ! Puis nous avons eu un doute en voyant sa femme à côté et en constatant qu'ils étaient originaires d'un pays situé de l'autre côté de la Méditerranée.

Devant notre air ahuri, il a sorti de sa poche un papier avec l'adresse qu'il cherchait clairement inscrite dessus. Gros Bout y figurait en toutes lettres.

Nous nous sommes abstenues de tout commentaire (ce n'est pas l'envie qui nous manquait) et nous avons appelé un autochtone qui a confirmé l'existence de ce lieu-dit dans les environs du village et lui a indiqué sa situation.

Ce n'est qu'après que la voiture a démarré que nous avons éclaté de rire !

Pornic début septembre...

Dans le Sud-Ouest, on les appelle les baïnes et chaque année elles provoquent la noyade de personnes étrangères à la région. Ce sont des courants marins qui se forment près de la plage, qui changent tous les jours au gré des marées et qui entraînent les nageurs imprudents, dont ceux qui refusent de se baigner dans les zones surveillées, vers le large.

La seule façon de s'en sortir est de se laisser porter par le courant en économisant ses forces. En effet ce courant faiblit et on peut en sortir latéralement ou il vous dépose gentiment un peu plus loin. Il ne sert à rien de lutter contre, de vouloir revenir à son point de départ, cela se termine généralement assez mal sauf si le poste de secours est à proximité. Et encore !

Certes, ce n'est pas vraiment confortable et je suppose que ceux qui ont testé ont eu la peur de leur vie ! Mais ils s' en sont sortis vivants.

Pourquoi je vous raconte ça ? Parce que le monde d'aujourd'hui avec ses turbulences, ses crises profondes, ses incertitudes engendre ces crispations, ces volontés de lutter contre, ces besoins de revenir là où c'était si confortable, si connu. Et il me fait penser à ces courants de baïne.

Les seuls qui s'en sortent ou s'en sortiront sans trop de casse sont ceux qui sans regarder en arrière nagent avec le courant vers un autre avenir possible.

J'adore le piano...mais ce matin c'est grasse matinée !

Pour le prochain cours on verra demain...

Sous l'arbre de mon jardin les feuilles sont tombées et offrent leurs dernières couleurs à l'automne.

Nous sommes le 11 novembre, c'est l'anniversaire de notre ami Pangloss à qui je souhaite le meilleur !

Léonard Cohen est mort et ça me rend nostalgique... je l'ai tellement écouté !

Et puis un nouvel instrument de musique fait un passage chez moi ! 

Voici un clavicorde !

Premier clavier à cordes frappées, il a un son très "intime" et il était très apprécié par Bach et ses contemporains. Cet instrument était le seul à leur permettre de jouer leurs pièces de clavier avec des nuances, contrairement au clavecin et à l'orgue. Il permettait de développer la sensibilité du toucher et de l'expression.